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Jusqu’à l’implosion de l’Union soviétique, l’Asie centrale n’avait aucune existence « internationale ». Cette région, pur produit de l’impérialisme russe puis soviétique s’identifie totalement à l’ensemble du territoire, sur lequel s’exercent successivement ces deux souverainetés.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique, les républiques soviétiques d’Asie centrale, devenues indépendantes, naissant pour elles même, émergent sur la scène internationale, devenant une catégorie spatiale autonome. Les anciennes républiques soviétiques et le satellite mongole deviennent des pays officiellement indépendants mais toujours dans la zone d’influence de la Russie.

Le « retour » de l’Asie centrale au cœur du continent eurasiatique, modifie la configuration géopolitique mondiale et même celle du système international.

Au tournant du Millénaire, la situation subit une évolution accélérée suite aux évènements internationaux. Les pays de la région s’orientent vers une politique extérieure tournée vers une diversification des partenaires internationaux. Les pays occidentaux ainsi que la Chine deviennent de réels challengers de l’hégémonie russe en Asie Centrale.

Le cours se propose d’aborder l’Asie centrale, comme un immense espace au cœur de l’Eurasie redevenu accessible, dans une dynamique de centralité et de connexion avec le monde.

1.            La recomposition géopolitique et le nouveau « Grand Jeu »

2.            La place de la Russie dans la « nouvelle Asie centrale » : Le passage d’un « centre » dominant à la position de voisin et de partenaire politique.

3.            L’indentification des nouveaux acteurs et la présence des acteurs occidentaux

4.            La Chine un acteur majeur de la région : modèle de développement économique et partenaire politique bilatérale craint

5.            Les maux, menaces et périls qui pèsent sur l’Asie centrale.

Le retour de l’Asie centrale dans la vie internationale doit être conçu comme une réinsertion de cet espace dans le contexte du continent asiatique.  Si le creuset soviétique a permis la création de ces républiques d’Asie centrale. C’est aussi leur volonté de s’affranchir de cet encombrant acte de naissance pour chercher dans un passé précolonial souvent mythifié leurs nouvelles références identitaires. Les logiques de régionalisation du jeu centrasiatique, ouvrent des perspectives nouvelles aux États d’Asie centrale.