»¨¼¾´«Ã½

Tout le monde a appris qu’à un brillant monde antique succèdent les ténèbres de temps barbares qui commenceraient à se dissiper avec Charlemagne. Cette appellation peu flatteuse de barbare et un manque de sources écrites avaient fait délaisser cette période qui est une des moins connues du grand public. Or, de nouveaux travaux d’historiens et la masse des découvertes archéologiques conduisent à une vision beaucoup plus riche et aussi plus nuancée : la rupture est remise en cause au profit d’une interpénétration des mondes romains et germaniques, les coutumes germaniques sont beaucoup mieux comprises, permanences et ruptures sont mieux situées…

Il désormais possible d’avoir une vue d’ensemble du premier Moyen-âge en évoquant :

. la place réelle des barbares dans l’agonie de l’empire romain

. des grandes figures comme Attila, Théodoric, Clotilde, Sigismond…

. la royauté à la fois commune et diverse des peuples germaniques (Francs, burgondes, Wisigoths…)

. les coutumes et la société d’un monde romano-germanique (place de la femme, nouvelle forme de justice…)

. la production artistique des cours, des élites et des lettrés

. la constitution de l’empire mérovingien comme base de l’empire carolingien